La Coupe du Monde 1998, organisée sur le sol français, représentait une opportunité en or pour les Diables Rouges de briller à nouveau sur la scène internationale. Après les espoirs déçus de 1994, l’équipe belge, dirigée par Georges Leekens, se présentait avec un mélange d’expérience et de jeunes talents. Cependant, le tournoi s’est transformé en une véritable désillusion, marquant la fin d’une génération douée.
Une phase de groupes frustrante et fatidique
La Belgique a été placée dans le groupe G, un groupe particulièrement relevé avec les Pays-Bas, le Mexique et la Corée du Sud. Le premier match contre les Pays-Bas, un derby très attendu, s’est soldé par un match nul 0-0. Malgré une solide prestation défensive, les Diables Rouges n’ont pas réussi à trouver la faille.
Le deuxième match contre le Mexique a été plus spectaculaire, avec un score final de 2-2. Marc Wilmots et Mbo Mpenza ont marqué pour la Belgique, mais les Mexicains ont réussi à égaliser en fin de match, laissant un sentiment d’inachevé.
Le dernier match de groupe contre la Corée du Sud était crucial. La Belgique devait gagner pour espérer se qualifier. Luc Nilis a ouvert le score, mais les Coréens ont égalisé, scellant le sort des Diables Rouges. Avec trois matchs nuls, la Belgique a été éliminée dès le premier tour, une immense déception pour les supporters.
La sélection belge de 1998 : Un mélange d’expérience et de jeunesse
- Entraîneur : Georges Leekens
- Gardiens de but : Filip De Wilde, Philippe Vande Walle, Frédéric Herpoel
- Défenseurs : Eric Deflandre, Gordan Vidovic, Bertrand Crasson, Lorenzo Staelens, Philippe Clement, Vital Borkelmans, Nico Van Kerckhoven
- Milieux de terrain : Enzo Scifo, Franky Van der Elst, Marc Wilmots, Danny Boffin, Yves Vanderhaeghe, Walter Baseggio
- Attaquants : Luc Nilis, Luis Oliveira, Émile Mpenza, Mbo Mpenza, Gert Verheyen
Bilan amer et conséquences : La fin d’une ère
La Coupe du Monde 1998 a été un échec retentissant pour la Belgique. L’élimination prématurée a suscité de vives critiques à l’égard de Georges Leekens et de ses choix tactiques. Le tournoi a également marqué la fin de la carrière internationale de plusieurs joueurs emblématiques, comme Enzo Scifo et Franky Van der Elst.
Cette désillusion a plongé le football belge dans une période de transition, avec la nécessité de renouveler l’équipe et de reconstruire un projet ambitieux pour l’avenir. Le souvenir de cette Coupe du Monde reste celui d’une occasion manquée, où le talent et l’expérience n’ont pas suffi à atteindre les objectifs fixés.